"TOUT FAIRE POUR SORTIR DE CETTE SITUATION..."

La situation est très grave. Beaucoup de familles m'ont demandé ce que je pense vraiment de tout ça et ce qu'il faudrait faire.

Mes positions sur notre situation sont connues.
Je ne vais pas polémiquer sur le fait de savoir si nous avons bien fait ou non de dire ouvertement ce que nous pensons.
Les choses sont très claires : oui, nous avons engagé un bras de fer avec l'Etat, oui, nous allons nous battre pour gagner cette bataille.

Je crois que nous sommes tous d'accord dans la majorité et même dans l'opposition : l'Etat doit assumer ses obligations et verser à la ville les montants auxquels elle a droit.
Pour cela, il faut d’abord commencer à obtenir une révision du nombre officiel d'habitants à Grigny. C’est un point essentiel.
Mais qui va faire croire que tout a toujours été parfait dans la gestion de Grigny ? Personne.
Moi, je crois qu'on peut toujours faire mieux.
L'Etat nous accuse d'avoir laissé filer le déficit dans des proportions intenables.
Nous accusons l'Etat de ne pas avoir tenu ses engagements.
Dialogue de sourds.
On peut crier « l'Etat nous doit » sur tous les tons.
C'est vrai, je suis d'accord, mais ça ne suffit pas, parce que résultat, aujourd'hui, ce sont les grignois qui payent…
Alors, je crois qu'il faut avoir le courage de dire la vérité : oui, nous avons des efforts à faire pour examiner nos dépenses. Oui, nous devons faire preuve de la plus grande rigueur. Oui, je crois qu'il y a plusieurs années que ce comité stratégique devrait exister.C’est pour ça que je l’ai proposé.

Bon, on ne va pas refaire le passé et on ne va pas regagner le temps perdu.
Nous devons donc nous y mettre très vite et redoubler d'efforts.
Quand l'Etat verra que nous agissons avec cette rigueur, il n'aura plus aucun prétexte pour ne pas assumer ses propres responsabilités.
Les miennes, en tant que Maire adjointe mais aussi en tant que députée suppléante, c’est d’alerter les autorités au plus haut niveau.

C’est ce que j’ai fait et j’ai obtenu un rendez-vous à l’Elysée dans les jours qui viennent.
Je ne sais pas ce qui va en sortir.
Mais ça prouve que tout n’est pas perdu.

Il y a une chose que nous savons tous ici : c’est qu’on ne s’en sortira pas seuls. Et pour qu’on revienne à un dialogue constructif avec l'Etat, nous allons devoir être efficaces, très efficaces, sur le contrôle de nos dépenses.

Y'en a qui pense que c'est de la gestion.Je pense que c'est de la politique au contraire.La politique, ce n'est pas juste des grandes idées, des grands principes, c'est aussi rendre les choses possibles.

Nous sommes tous de gauche dans cette majorité.Quand on a pour grand principe la défense des habitants, des salariés les plus modestes, cette augmentation d'impôts, c'est un terrible échec. Pour nous tous.Maintenant, nous ne devons avoir qu’un seul objectif.

C'est de tout faire pour sortir de cette situation et avancer dans l’intérêt de nos habitants.